Mettre la faune et la flore au milieu (naturel) de nos projets

Construire, élargir, raccorder, moderniser : tout nouveau projet d’aménagement réalisé sur nos autoroutes s’accompagne de mesures pour en éviter puis limiter l’impact sur l’environnement. Faune, flore, habitat : espèces et sites remarquables ou protégés font naturellement l’objet de toutes nos attentions.

Espèces de…

Grand diable, bruyère cendrée ou pélobate brun ! 

Voilà trois exemples parmi la vingtaine d’espèces protégées envers lesquelles nous avons été amenés à prendre des mesures de préservation au cours des dernières années.

Plus récemment, ces trois espèces ont été concernées respectivement par la construction du 3ème tablier du viaduc de Guerville sur l’A13 dans les Yvelines, de l’écopont d’Ermenonville sur l’A1 dans l’Oise et du raccordement au contournement ouest de Strasbourg sur l’A4 dans le Bas-Rhin. 

A chaque projet sa biodiversité

La diversité des territoires que traversent nos autoroutes se mesure aussi à la singularité des milieux naturels et à la richesse de la biodiversité locale.

Au fil de nos travaux de construction ou de réaménagement (élargissements de voies et de ponts, créations de bassins ou de bretelles…) nous sommes tout naturellement amenés à nous soucier de ces écosystèmes pour en garantir la pérennité.

Faune, flore et habitat :  c’est au cas par cas toute une mosaïque de milieux qui est recensée pour être protégée.

Eviter – Réduire – Compenser – Accompagner : l’équation gagnante pour que les signaux restent au vert

A l’origine de chaque projet, nous identifions les enjeux environnementaux du site sur lequel il verra le jour.

Une fois cet état des lieux établi, nous nous engageons à :

  1. Eviter les impacts en limitant l’emprise des travaux ou en adaptant les modalités constructives : le poussage du nouveau tablier du viaduc de Guerville a ainsi été réalisé en 3 fois au lieu de 2 pour réduire l’aire de préfabrication de 20% et donc l’impact sur le milieu naturel.
  2. Les Réduire quand ils sont inévitables, en déplaçant la flore ou en construisant des écoponts pour rétablir la continuité écologique de part et d’autre de l’autoroute.
  3. Les Compenser : en rétablissant des zones humides ou en recréant ailleurs l’habitat propice à la préservation d’espèces protégées à préserver dans le cadre du projet.
  4. Accompagner en valorisant les spécificités naturelles locales à travers le financement d’une thèse portant sur l’« étude de la viabilité des populations de Pélobate brun en France » en marge du chantier de raccordement de l’A4 au contournement Ouest de Strasbourg. 

Toutes ces mesures font l’objet d’un suivi scientifique de long terme avec le soutien d’experts et en lien avec les administrations et organismes compétents (conservatoires d’espaces naturels, ONF, DREAL…) et en produisant régulièrement des rapports et des résultats. Elles ont un coût que nous finançons intégralement.

Le grand diable se cache près de l’A13 !

Dans notre vidéo, découvrez par exemple le grand diable et les mesures que nous avons mises en place avec le Groupement d’Intérêt Public Seine et Yvelines Environnement pour lui recréer un habitat adapté à proximité de l’A13, sur la commune de Rosny-sur-Seine.  

Pour aller plus loin :